L'acquisition de deux, trois, même plusieurs langues est au cœur de nombreuses études depuis des années. Les bilingues, trilingues ou plurilingues seraient appréciés, mais ils sont nombreux à rencontrer des difficultés dans l’apprentissage des langues. L’un d’entre ces défis est la confusion des mots qui se présentent les mêmes formes mais se divergent dans les sens, c’est-à-dire les fauxamis dans les langues qu’ils connaissent. Les étudiants du Département de français, ULIS-UNV ne sont pas des exceptions. L’exposition à l’anglais depuis un certain temps avant l’apprentissage du français amène le risque de se mettre dans le piège des faux-amis anglaisfrançais puisque ces deux langues, depuis le XIè siècle, partageraient un grand nombre de vocabulaires en commun. Cette recherche analyse donc les défis dans l'apprentissage du vocabulaire, surtout des faux-amis, posés par l’âge et les langues déjà acquises des apprenants. Grâce à la méthode descriptive et à l’aide des études de Tessa Vergeer (2013) et de J. V. Roey, S. Granger & H. Swallow (1998), ce mémoire a disposé aussi d’une liste des faux-amis complets à partir desquels ont été constitués deũ enquête en ligne dont les tests de traduction, évaluant l’efficacité de l’apprentissage réceptif et l’apprentissage productif dans l’acquisition des faux-amis. Les résultats montrent que, quelle que soit la méthode d'étude, les étudiants tombent souvent dans le piège des faux-amis. Cependant, en général, ceux qui apprennent d’une manière réceptive obtiennent toujours de meilleurs résultats, du moins au test à reproduction immédiate, tandis que l’apprentissage productif nécessite plus d’attention et plus d’efforts
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L'acquisition de deux, trois, même plusieurs langues est au cœur de nombreuses études depuis des années. Les bilingues, trilingues ou plurilingues seraient appréciés, mais ils sont nombreux à rencontrer des difficultés dans l’apprentissage des langues. L’un d’entre ces défis est la confusion des mots qui se présentent les mêmes formes mais se divergent dans les sens, c’est-à-dire les fauxamis dans les langues qu’ils connaissent. Les étudiants du Département de français, ULIS-UNV ne sont pas des exceptions. L’exposition à l’anglais depuis un certain temps avant l’apprentissage du français amène le risque de se mettre dans le piège des faux-amis anglaisfrançais puisque ces deux langues, depuis le XIè siècle, partageraient un grand nombre de vocabulaires en commun. Cette recherche analyse donc les défis dans l'apprentissage du vocabulaire, surtout des faux-amis, posés par l’âge et les langues déjà acquises des apprenants. Grâce à la méthode descriptive et à l’aide des études de Tessa Vergeer (2013) et de J. V. Roey, S. Granger & H. Swallow (1998), ce mémoire a disposé aussi d’une liste des faux-amis complets à partir desquels ont été constitués deũ enquête en ligne dont les tests de traduction, évaluant l’efficacité de l’apprentissage réceptif et l’apprentissage productif dans l’acquisition des faux-amis. Les résultats montrent que, quelle que soit la méthode d'étude, les étudiants tombent souvent dans le piège des faux-amis. Cependant, en général, ceux qui apprennent d’une manière réceptive obtiennent toujours de meilleurs résultats, du moins au test à reproduction immédiate, tandis que l’apprentissage productif nécessite plus d’attention et plus d’efforts